visuelsg.jpg (71420 octets)
liauteur.jpg (8749 octets)

liactu.jpg (29915 octets) litheatre.jpg (30445 octets) lifilm.jpg (28021 octets) liphotos.jpg (30242 octets) livide.jpg (29311 octets)
lipress.jpg (33062 octets) liliens.jpg (28615 octets) lisupplements.jpg (32457 octets) licontact.jpg (30484 octets)

 

 

Livres Publiés / Published Books

 

Titre du Livre
Title of the Book
Nombre de Pages
Number of Pages
Edité le
Edited on
Editeur / N°ISBN
Editions / N°ISBN
Expédié sous
Expedition deadline
Prix / Price
livcouvrectomini.jpg (85198 octets) 86 pages Mai 2008
May 2008
Ed. L'Oeil du Prince
ISBN : 2-912706-37-8
4 à 8 jours
4/8 days
11,40 €   
 Ajouter au panier  
par la FNAC / by FNAC
Livraison gratuite

Free Delivery
78 pages Avril 2006
April 2006
Ed. Gaies & Lesbiennes
ISBN : 2-35105-041-X
2 à 3 semaines
2/3 weeks
9,41 €   
 Ajouter au panier  
par la FNAC / by FNAC
Livraison gratuite

Free Delivery

 

 

   PENIS DESIDERANTIS

 

Monologue de Théâtre
publié aux éditions Gaies & Lesbiennes
format 105 x 150 mm - 78 pages papier ivoire
ISBN : 2-912706-37-8 / EAN : 9782912706379

sortie en Mai 2006 - disponible en Librairie, Fnac et Virgin

Je regrette et regretterai souvent ma nature contrariée et de ne pouvoir jouir dans le corps et dans l'âme, mais enfin je suis jeune, joli, charmant et riche et, si mon âme est monstrueuse, je me console en pensant que je suis le produit vicieux et gracieux d"une civilisation raffinée et délicate.

Penis Desiderantis est l’adaptation théâtrale du Roman d’Un Inverti-Né. Un jeune aristocrate italien, anonyme, confesse par lettres à Emile Zola, son attirance pour les hommes, ses souffrances et ses plaisirs. Le texte est publié, grâce à Zola, en 1896.

Pour Samuel Ganes, comédien, auteur, il est évident que ce jeune homme est un personnage de théâtre. Il fait du récit de ses aventures et de ses commentaires acides un monologue intense.

Penis Desiderantis est un titre ironique : la censure de l’époque avait traduit toutes les parties sulfureuses en latin. Celle-ci évidemment est limpide.

 

Site de la maison d'éditions : fleche1..gif (4190 octets)

 

Site de Penis Desiderantis : fleche1..gif (4190 octets)

 

  [ ENTRE VOS MURS ]

 

Pièce de Théâtre
publié aux éditions L'Oeil Du Prince
86 pages papier ivoire - ISBN : 2-35105-041-X
sortie en Mai 2006 - disponible en Librairie, Fnac et Virgin

[ Entre Vos Murs ] nous ramène soixante-dix ans en arrière. On revit ainsi les destins parallèles de sept personnes pris dans la tourmente de la Seconde Guerre Mondiale, et dont la vie va côtoyer les camps de concentration. Bibacht, tzigane hongrois déporté à Auzschwitz, Sarah, juive italienne déportée à Bergen-Belsen, Pierre, communiste résistant français déporté à Dachau, Anna, néerlandaise lesbienne déportée à Ravensbrück, Heinz Bodo, afro-allemand déporté à sachsenhausen, Frantz, homosexuel suisse déporté à Buchenwald et Sahrane, un musulman bosniaque enrôlé dans les SS Handschar. De la rafle au long voyage en train, du quotidien des camps en passant par les cabarets du Berlin insouciant, de l\'issue fatale à l'espoir de s'en sortir, nous vivons ces fragments de vies de sept individus différents et pourtant semblables face à la barbarie des hommes. Cette pièce, sorte de docu-fiction, inspirée de témoignages authentiques, mais dont les personnages sont absolument fictifs, est avant tout un texte humaniste qui nous démontre que l'individu, avant d\'être juif, musulman, homosexuel, tsigane, communiste ou même nazi, reste avant tout un être humain.
Création au théatre Côté Cour en 2007 puis repris à la manufacture des Abbesses en 2008.

ENTRE VOS MURS est une « pièce chorale », constituée de monologues, de fragments de texte, de poèmes, chants quelquefois, ...

Les textes qui constituent cette pièce sont pour la plupart issus de vrais témoignages, tous réécrits et réadaptés. Ils relatent le quotidien des camps, le réalisme dur et parfois horrible mais aussi les joies et les espoirs qui pouvaient y régner, ainsi que l’avant et l’après emprisonnement. Tous issus de documentaires ou de preuves écrites, ces témoignages réadaptés collent à la réalité et ainsi ces cinq personnages absolument fictifs construits à l’aide de ces récits authentiques, deviennent en quelque sorte des individus qui ont été bien réels.

Les protagonistes étant issus de différents pays et déportés pour différentes causes, il a une valeur universel. Leurs histoires se passent dans cinq camps de concentration, ce qui donne une vérité sur les camps plus exhaustive.

Ce texte parle de l’homme, de son envie de vivre libre, de son instinct de survie, mais aussi de son emprisonnement personnel par sa différence aux autres, qu'elle soit ethnique, religieuse, sexuelle ou politique, ... LES MURS sont ainsi les barrières qui nous empêchent d'aller vers les autres, mais ils osnt aussi ces pulsions d'intolérance et cette xénophobie que nous portons au plus profond de nous - nous voici alors ENTRE NOS MURS, vous voici ENTRE VOS MURS.

 

Site de la maison d'éditions : fleche1..gif (4190 octets)

 

Site de [ Entre Vos Murs ] : fleche1..gif (4190 octets)

 

 

Textes Joués mais Non Publiés / Played Texts but not Published

 

  MAUVAIS GARCON(S)


afficheweb.jpg (499775 octets)

 

Pièce de Théâtre

Une bande d’amis s’apprête à fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux - l’extravagant Ambroise, amateur de thé et d'herbes en tout genre. La fête se tient chez le mélancolique Samson, encore en deuil de son ami Jules. Tous sont au rendez-vous - Timothy, un fleuriste aux espoirs fanés poussé à la retraite, Abdel, un jeune maghrébin en recherche de repères et d'amour, Pascal, un businessman stressé aux moeurs mystérieuses, et son ami, Morgan, le petit con immature de la bande, ainsi que Justino, petit nouveau mais qui n'est pas là par hasard. Alors que tous attendent l’arrivée de l’invité d’honneur, Nicolas, un ancien ami de Samson et inconnu des autres, arrive sur ses entrefaites. Ce dernier, va bientôt perturber la douceur de cette soirée, qui de la jovialité va basculer vers le drame humain. Un jeu dangereux de confessions intimes va se mettre en place et les tensions à l’intérieur du groupe vont éclater. Aucun ne sera épargné. Aucun n’en sortira indemne ...

 

Textes en Cours /   Current Texts

 

  [ CANNIBAL ]


visuelminijpg.jpg (63640 octets)

 

Pièce de Théâtre

Deux hommes en quête d’amour et de reconnaissance, vont se livrer à une expérience jugée par les médias comme la plus abominable et la plus incompréhensible jamais vue. Mais si derrière ce fait divers macabre et jugé inhumain, se cachait la tentative d’amour la plus éperdue, l’acte d’affection le plus humain au fond …

Cette pièce inspirée du fait divers surnommé l’affaire du « Cannibale de Rohtenburg », retrace la quête d’absolu de deux hommes abandonnés par l’amour et laissés pour compte, qui vont tenter l’impossible … Fusionner pour ne pas vivre ou pour ne pas mourir seul.

 

  PETIT TRAITE SYPHILITIQUE

 

 

Essais

"Bien des gens ne comprendront pas cet ouvrage et d’ailleurs bien des amis n’ont pas compris quand je leur ai expliqué ma démarche. Ils ne comprenaient pas que l’on puisse, sous couvert d’une certaine admiration douteuse pour une maladie qui inspire du dégoût, avoir l’impulsion d’en faire un livre. Comprendre. C’est une des causes de cet ouvrage : comprendre exactement, de toutes les manières et sous tous points de vue, pourquoi la Syphilis a sa place intégrante dans l’histoire de l’humanité comme toutes maladies et infections humaines.

Que serait l’homme sans la maladie ? Une utopie pour certains et pourtant on serait là dans un vrai cauchemar ! L’homme privé du danger de la maladie perdrait sa profonde nature biologique ! L’homme n’est pas synthétique, c’est un être constitué de cellules, un individu foyer de nombreux virus, bactéries, mycoses, … Sans le risque de la maladie – comme de la dégénérescence - nous sentirions-nous autant vivants ? Bien sûr que non. Le risque d’être malade nous permet de nous battre pour être en bonne santé – d’être vivant ! Toute personne d’ailleurs y est initiée très jeune par les maladies infantiles. Nul homme n’a pu vivre toute sa vie entière sans connaître une seule pathologie.

L’humanité d’aujourd’hui ne serait pas la même sans les maladies d’antan. Les épidémies qui déciment des populations en quelques jours comme les grandes pestes dévastatrices ont changées les données démographiques et raciales de l’humanité sur notre planète, tout comme les maladies qui ont métamorphosées mentalement ou physiquement des individus et ainsi nourrient l’imaginaire culturel – par exemple beaucoup de monstres hybrides de nos contes populaires sont des hommes malades.

Mais de toutes les maladies, celles qui ont depuis toujours été les plus effrayantes, les plus fréquentes et les plus encrées dans notre patrimoine humain au fil des siècles, sont celles qui touchent à notre intimité profonde, à cette part indirecte qui n’est pas biologiquement concrète : nos sentiments et nos désirs. Je fais bien état des IST.

 [I.S.T : «Infections Sexuellement Transmissibles», terme barbare et dénué de poésie je vous l’accorde, qui succéda d’ailleurs à celui de «M.S.T : Maladies Sexuellement Transmissibles », succédant lui-même à «Maladies Vénériennes ». Terme qui convenait beaucoup mieux quand on y pense : « les maladies vénériennes : maladies de Vénus » ! Maladies de l’amour ! Car bien des I.S.T sont devenues, par leur mode de transmission même si cela reste rare, des maladies qui se véhiculent parfois d’un seul baiser et non plus d’un acte (im)purement sexuel. «Les termes», il faut savoir s’en méfier.]

Comprendre donc pourquoi l’homme depuis la nuit des temps vit avec la peur des maladies vénériennes dès qu’il accepte l’amour, le sexe, l’assouvissement du désir, le plaisir charnel, … la vie en fait !

La Syphilis a rendue fou et poussée certaines personnes dans leurs retranchements. Elle est la source du spleen des poètes maudits, la folie destructrice des grands dictateurs, l’imagination délirante des écrivains romantiques, …Vous serez peut-être étonné d’apprendre combien la Syphilis a contribué à l’art ces derniers siècles – de « La Jeune Fille et la Mort » de Schubert aux nouvelles délirantes d’Edgar Allan Poe - mais aussi combien elle a contribuée à notre histoire et frappée des personnes qui ont changé la face du monde comme Adolf Hitler ou encore Staline, Lénine ou Mussolini.

Je vous demanderai de lire ce Petit Traité Syphilitique avec une grande ouverture d’esprit !"

 

  LA FEMME EN NOIR

visuelfemmemini.jpg (53408 octets)

Traduction et Adaptation Théâtrale - Pièce de Théâtre
d'après le roman de Susan Hill, pièce écrite par Stephen Mallatratt.

L’univers de La Femme en Noir est un univers dans lequel nous avons tous voyagé un jour ou l’autre – il est commun à chacun d’entre nous et pourtant bien personnel. C’est un monde propre à nos rêves d’enfant, mais aussi propre aux contes populaires, à la culture insulaire, à la littérature fantastique des romantiques comme Edgar Allan Poe, aux légendes urbaines contemporaines, au monde du paranormal et de l’ésotérisme - un monde qui nous est étranger et pourtant instinctivement familier, un monde où nous, vivants, nous avons rendez-vous avec nos morts, notre passé, … avec nous-même.

Même les plus réfractaires au fantastique et au surnaturel, ont un jour rêvé ! Personne n’est épargné par cette part obscure qui fouille notre intimité, notre âme et nos doutes. C’est en ça que le texte de la Femme en Noir relève du génie car c’est un texte universel.

Page de La Femme en Noir : fleche1..gif (4190 octets)

  SARKAZEIN - Mordre La Chair
Roman / Essai

Extraits

"Prologue

Je ...
J’ai …
J’ai fait …
J’ai fait un jour …
J’ai fait un jour ce rêve …
J’ai fait un jour ce rêve étranger …
J’ai fait un jour ce rêve étrange et pénétrant … d’un homme.
Un homme.
Vision floue et pourtant intacte. Le cérébral devient vénérien et tout se précise. Senteur de peau chaude et moite, parfum viril au mélange de sébum et de sable, … une odeur de peau enivrante et repoussante à la fois, ambrée aux effluves acides, qui nous attire et nous confond comme un instinct. Attraction, contact des corps, les sueurs qui se mélangent, puis les salives et les êtres, … Ce vertige comme seul moyen de se sentir, comme seule excuse de vivre. Mécanisme hormonal matériel qui donne toute sa dimension à la vibration virtuelle d’une âme et à son existence. J’ai senti ce déchirement dans ma poitrine, mon cœur s’est soulevé, la vertigineuse chute des sens pour revenir à l’état primaire, à la bête, « l’homme vrai » je veux dire, celui qui sent et ressent sans intellect. Celui dont le flux du sang influe au corps inné le besoin de l’inspire, celui dont le désir gorge son membre de sang et rend la main ferme délicate. Un battement fictif prématuré, l’immersion plaisante de la dernière douleur, le fragment de seconde du début de tout.
Je me suis senti en moi, lui et moi à l’intérieur de moi, se répandre en moi, mes sens se sont troublés, mes oreilles aveugles et mes yeux devenus sourds, seule mon âme était ouverte … je suis muet.
Je me confonds et je m’endors ..."

"1. DIFFICILE DEPUIS TOUS TEMPS D’ÊTRE INCIDIEUSEMENT DIFFERENT

Le sang.
Le sang est source de tout, du phallus viril qui se dresse aux menstruations pénibles et douloureuses. Un cœur qui bat, un chaos ordonné qui  irrigue chaque contrée de notre corps comme une mousson de vie, de notre bouche à nos yeux, de notre nez à nos nerfs. Le sang est la source de nos sens, racine de notre perception de la vie.
Il est la passion des amants, l’écoulement des blessures profondes, le feu des liaisons interdites, le poison des corps infectés, la dureté bleue des cadavres, l’incisive glace des violents frissons, les larmes des martyrs déchus, les croûtes dures des déchirures d’antan, l’épaisse salive des morsures déraisonnées, … et il coule partout sur moi et dans ma bouche à cette heure où je m’éveille à la vie.
Le sang est tout ce que nous sommes, ce que nous fûmes avant même d’être.
Pourtant nos pères et nos mères peuvent pleurer de n’avoir réussis qu’à force de mélange, ces enfants dont leur sang ne porte que le don d’un héritage faussé – un suspens inaudible à la flamme de nos amours.
Aussi la nature nous donne cette liberté de naître avec un sang unique impure et de n’être que ce qu’il nous inspire sans avoir à renaître dans la veine de nos parents.
Ainsi je suis différent, d’un sang différent aux sens différents.
Il n’est donc nulle raison, nul besoin d’expliquer les parfums de mon âme. [...] "

"4. VENERER LE VENERABLE VENERIEN

[...]
Quand je jouies tout mon corps n’est plus un simple corps, c’est une cathédrale ! Je suis habité d’une force sans nom ... alors mon seul souffle brûlerai les pages du Coran, ma seule présence ferait pleurer du sang aux statues des églises, et mon seul cri ferait s’effondrer le Mur des Lamentations car je porte en moi tous ces hommes et toutes ces femmes qui depuis l’aube des temps pleurent de n’avoir pu vivre comme ils le voulaient, tous ces gens à qui l’on a refusé l’amour ou le seul plaisir de contenter leur désir sous couvert de principes sans fond que l’on appelle la morale.
Leur Dieu n’est pas le nôtre, leur Dieu est bien à eux, leur Dieu n’est pas un Dieu mais un mensonge, un vomi âcre qui sort de leur bouche et non de leurs veines, un cocon qui les rassure … fait à leur image comme ils disent, aussi misérable et dans l’erreur qu’ils le sont, aussi injuste et intolérant …

Je préfère alors brûler dans l’enfer des justes que finir dans le paradis des monstres."

 

  B.A.R.E.B.A.C.K

 

barebackaff1minijpeg.jpg (108719 octets)

 

Performance/ Monologue de Théâtre soliloquant

Un jeune homme se retrouve confronté à la mort soudaine de son ami, emporté par le sida. Il s'adresse alors à son cadavre et par ce biais au cadavre de Dustan, et d'autres ... Il parle de l'amour, de la mort, de nos choix de vie et ainsi fait le point sur près de 30 ans d'épidémie de coexistance des homosexuels et du sida. Il se lance dans cette conversation aux morts et aux vivants, ce soliloque étouffant pour tenter d'oublier qu'il est lui-même dans cet entre-deux.

Extraits

«... Mais EUX ils vivent avec La raison. Sais-tu au moins ce que c'est La Raison ? Cette fausse maîtresse du sentiment, elle se conjugue à presque tous les verbes des sens mais jamais à ceux du coeur.
Entendre raison : acquiescer à ce qui est juste - "raisonnable" ! Avoir raison : être fondé dans ce qu'on dit ou fait ! Donner raison à quelqu'un : l'approuver, se prononcer en sa faveur ! En raison de : en considération de, à cause de …

Elle t’a fait défaut … la Raison ! Mais aujourd’hui c’est eux qui ont raison car les absents ont toujours torts et tu es mort ce matin. Ils ont raison de tout ce qu'ils disaient, ... Et tu es mort non pas en héros mais en petit, en pathétique petit, un petit lâche et solitaire. Une vraie merde, une quantité négligeable, une page tournée, ... UN de moins !
Et ils ont gagné de t’avoir vu mourir et de n’en faire aucun bruit. Pousser l’arrogance jusqu’à rester indifférents. C'est ça la Raison !"

"Victor Hugo a écrit : « Les opprimés d’aujourd’hui seront les oppresseurs de demain ». Pensez-y. La roue tourne sans cesse. Ne jugeons jamais sans comprendre, sans vouloir comprendre l’autre. Chacun a sa vérité, sa différence et c’est de là que nous tirons nos richesses.
Certains êtres sont de feu et d’autres d’eau, de terre ou d’air. Certains ne vivent que dans la passion qui brûle et se consume vite, dans des plaisirs même mortelles et d’autres ne vivent que dans des rivières tranquilles et longues, dans la préservation du tout.
Tu es mort ce matin. Oui. Tu as consciemment choisi ce matin de Novembre. Tu t’es consciemment consumé. Je dois respecter ça. Certains chemins sont plus courts que d’autres, sans altérer ou non leur qualité.
Nous avons tous le choix. De vivre selon nos désirs ou de mourir, d’abandonner ou de se battre, de se préserver ou de se mettre en danger … ce n’est ni un droit ni un devoir, c’est juste la chose la plus naturelle au monde. Et tant qu’on a le choix c’est qu’on est vivant."

 

  SCROTUM - Car on vient tous de là

 

pochettescrotummini.jpg (26029 octets)

Pièce de Théâtre

Un microcosme enfermé. Où ? Pourquoi ?

Extraits

" Oscar - J'adore les femmes ! Et j'aurai voulu être une femme pour ça : porter un enfant ! C'est sûrement le truc le plus magnifique au monde !
Romann - Pfff ! On dit qu'une femme n'est jamais vraiment femme tant qu'elle n'a pas été mère ! Connerie oui !
Tess - Ah bon ? Qui dit ça ?
Romann - Féministes de merde qui passent leur temps à sacraliser notre sexe en nous sublimant dans les rôles de mère courage ! Qu'ils mettent le nez dedans quand j'ai mes règles et on en reparlera !
Oscar - Euh ...
Tess - Pour moi c'est ça la féminité : la douleur ! Nos règles, nos seins, tout notre corps est fait pour avoir mal !
Romann - C'est pas pour rien si l'homme jouit en dix minutes et que la femme a besoin de dix heures ou même dix ans pour avoir ne serait-ce qu'un orgasme ! "